L'opérateur de la centrale nucléaire d'Onagawa a déclaré vendredi que le séisme de jeudi soir avait provoqué de petits débordements d'eau faiblement radioactive, mais aucune «fuite».

«De l'eau contenue dans les piscines de désactivation du combustible usé a débordé sur les côtés à cause de la secousse», a indiqué un porte-parole de la compagnie d'électricité Tohoku Electric Power, exploitante de cette centrale qui compte trois réacteurs.

De l'eau a aussi été découverte sur le sol à plusieurs étages des bâtiments des autres unités, mais à chaque fois en très petite quantité.

«Nous avons trouvé certains endroits mouillés et nous enquêtons actuellement pour savoir d'où venait l'eau. Mais ce n'est pas comme s'il y avait une fuite, comme si l'eau suintait continuellement d'une fissure ou d'autre chose», a souligné ce porte-parole.

«Cela n'a rien à voir avec ce qui s'est passé à la centrale nucléaire de Fukushima», a-t-il affirmé.

La radioactivité de cette eau est dans tous les cas très basse comparée à la limite légale, selon les données communiquées à l'AFP par la compagnie, qui s'attend toutefois à relever plusieurs autres incidents en poursuivant l'inspection du site.

La centrale, dont la structure n'a pas été abîmée, est arrêtée depuis le terrible séisme et le tsunami géant qui ont dévasté le nord-est de l'archipel le 11 mars. Toutefois le combustible qu'elle contient doit être en permanence refroidi.

Une réplique de magnitude 7,1 s'est produite dans la nuit de jeudi à vendredi.

Située une bonne centaine de kilomètres au sud d'Onagawa, la centrale Fukushima Daiichi (N°1), fortement endommagée le 11 mars, n'a pas subi de nouveaux dégâts du fait de la réplique de jeudi, d'après l'Agence de sûreté nucléaire et son opérateur, Tokyo Electric Power (Tepco).