Jamais dans l'histoire des États-Unis, un débat entre deux candidats à la vice-présidence n'a été aussi regardé. Voici quelques-uns des citations marquantes du face-à-face entre la candidate républicaine Sarah Palin et son vis-à-vis démocrate Joe Biden :

Sur l'élection :

Joe Biden : «Ceci est l'élection la plus importante à laquelle vous allez participer depuis 1932. Deux visions du monde s'opposent».

Sur la crise économique :

Sarah Palin :

«La crise économique est la faute des prédateurs prêteurs qui ont dit aux Américains que c'était bien d'acheter une maison de 300 000$ quand ils pouvaient se permettre une maison de 100 000$. Oui, il y a eu de la convoitise et il y a eu de la corruption sur Wall Street. Nous allons nous débarrasser de cette corruption».

«Les Américains ordinaires, les «Joe-six-pack» et les mères de joueurs de hockey, nous devons nous engager ensemble pour dire que plus jamais nous ne serons exploités par ceux qui gèrent notre argent»

«Nous avons besoin de la réalité de la rue principale de Wasilla, à Washington».

«Depuis combien de temps ai-je été nommée, cinq semaines? Alors je n'ai pas promis grand-chose, mis à part de faire ce qui est bon pour le peuple américain.» (sur les promesses qu'elle ne pourrait tenir en raison de la crise financière)

Joe Biden :

«J'ai récemment demandé à un homme rencontré dans la station d'essence près de chez moi combien cela lui coûtait pour remplir son réservoir d'essence. Il ne le savait pas : il m'a dit qu'il n'avait jamais eu assez d'argent pour le remplir au complet. La classe moyenne a besoin d'aide. D'allégement d'impôts. Et elle en a besoin maintenant»

«Quand la classe moyenne va mieux, l'économie va mieux, et tout le monde s'en porte bien. Nous n'allons pas seulement nous concentrer sur l'Amérique fortunée et les entreprises».

«Les gens dans mon voisinage comprennent. Qu'ils ont perdu à la courte paille. Que la classe moyenne a perdu»

Sur les changements climatiques et l'énergie :

Sarah Palin :

«La chanson partout dans le pays, c'est, «vas-y, creuse, bébé, creuse». Et c'est ce que nous entendons partout. Les gens veulent que nous nous utilisons nos ressources d'énergie domestique»

«Je n'ai pas envie de débattre des causes (des changements climatiques). Ce dont j'ai envie de débattre, c'est comment nous arriver à avoir une incidence positive sur l'impact que nous avons pour nettoyer cette planète.»

Sur la dérégulation des marchés financiers :

Joe Biden : «Vous ne répondez pas à ma question, gouverneure, sur la dérégulation des marchés financiers»

Sarah Palin : «Je sais que je ne réponds pas directement à votre question, M. Biden, ni à celle de la modératrice. Je m'adresse directement au peuple américain»

Sur la guerre en Irak et en Afghanistan:

Joe Biden : «Nous avons dépensé plus d'argent en trois semaines dans les combats en Irak, qu'en sept ans en Afghanistan pour reconstruire ce pays. Et cela va changer avec l'administration de Barack Obama.»

«Si une attaque vient sur notre pays, elle ne viendra pas de l'Irak, ça va venir des collines de l'Afghanistan et du Pakistan. C'est là que Ben Laden vit»

«Les Irakiens ont des surplus. C'est le temps qu'ils dépensent leur propre argent»

«Pour McCain, il n'y a pas de fin à la guerre en Irak. Pour nous, c'est une différence fondamentale. Nous allons terminer la guerre en Irak.»

Sur l'Iran et Israël :

Sarah Palin : «Dans les mains de l'Iran, une bombe «nuculaire» est très dangereuse à considérer. Ils ne doivent pas pouvoir s'en procurer une. Un leader comme Ahmadinejad n'est ni sain ni stable quand il dit (qu'il va effacer Israël de la carte)»

«Israël est notre plus fort et plus grand allié au Moyen-Orient, et nous devons leur assurer que nous n'allons jamais permettre un autre Holocauste.»

Sur la vice-présidence :

Biden : «Le vice-président Cheney est le vice-président le plus dangereux de l'histoire des États-Unis».

Sur leur expérience :

Sarah Palin : «Ce qui compte, ce n'est pas seulement mon expérience comme mairesse, gouverneure et femme d'affaires, c'est ma connexion avec le coeur de l'Amérique»

Biden : «La présomption que parce que je suis un homme, je ne sais pas comment élever deux enfants tout seuls me désole».