Le président américain Barack Obama a dit mercredi soutenir les efforts déployés par l'Egypte pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

M. Obama a affirmé avoir «un immense chagrin» en raison de la mort de civils dans cette enclave palestinienne, mais il a jugé qu'Israël, le plus proche allié de Washington au Proche-Orient, avait «le droit de se défendre face aux attaques à la roquette qui terrorisent» sa population.

«Nous allons continuer à encourager les efforts diplomatiques pour revenir au cessez-le-feu et nous soutenons les efforts de l'Egypte pour y parvenir», a déclaré le président américain lors d'une allocution à la Maison Blanche consacrée à la politique étrangère.

Une première initiative égyptienne a échoué mardi.

«Dans les prochaines 24 heures nous resterons en contact étroit avec nos amis et toutes les parties dans la région et nous aurons recours à toutes nos ressources diplomatiques pour soutenir les efforts visant à trouver un accord sur un cessez-le-feu», a-t-il ajouté.

Au même moment, l'armée israélienne a annoncé qu'elle allait cesser ses bombardements sur la bande de Gaza pendant cinq heures jeudi, une «fenêtre humanitaire» pour permettre aux habitants de se ravitailler.

Le Hamas a ensuite donné son accord.

Au neuvième jour de l'offensive, quatre enfants palestiniens ont été tués par une frappe sur une plage de Gaza.

Au total, 222 Palestiniens sont morts et plus de 1600 ont été blessés.

Côté israélien, un civil de 37 ans a été tué par un tir de roquette près de la frontière de Gaza.

«Les peuples israélien et palestinien ne veulent pas vivre de la sorte. Ils méritent de vivre en paix et dans la sécurité, sans peur», a encore expliqué Barack Obama dans son allocution.

Un peu plus tôt, le secrétaire d'État John Kerry a assuré que les États-Unis font «tout ce qui est en (leur) pouvoir» pour parvenir à une trêve.

Il a dit être en contact avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des responsables des pays arabes

Ces derniers jours, M. Kerry s'est entretenu avec ses homologues d'Egypte, du Qatar, des Emirats arabes unis et avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi.

Le chef de la diplomatie américaine est également prêt à retourner dans la région si sa présence s'avère nécessaire, a souligné la porte-parole du département d'État, Jennifer Psaki, lors de son point de presse quotidien.