«Aucune date n'est sacrée» aux yeux de l'Iran pour la conclusion d'un accord nucléaire, a déclaré une source proche de la délégation iranienne jeudi à Vienne, à douze heures d'une date butoir pour la présentation d'un texte au Congrès par l'administration américaine.

«Pour nous, aucune date n'est sacrée au point d'y sacrifier un bon accord», a déclaré cette source à l'AFP, alors que pour être examiné par le Congrès dans un délai de 30 jours, un accord doit lui être présenté avant le 10 juillet à minuit (heure de Montréal).

Treize jours après la reprise formelle à Vienne des négociations entre les grandes puissances et l'Iran, un accord apparaissait toujours insaisissable jeudi soir, malgré deux prolongations des pourparlers, qui devaient initialement s'achever le 30 juin.

Le secrétaire d'État américain John Kerry doit faire une déclaration à la presse jeudi à 12 h 00 (heure de Montréal) à Vienne pour faire le point sur l'état des négociations, à l'issue d'une réunion des grandes puissances du P5+1.

La conclusion plus tardive d'un éventuel accord porterait à 60 jours la durée d'examen par le Congrès américain, et retarderait d'autant sa mise en oeuvre.