Un accord sur le nucléaire avec l'Iran est «possible» dès les prochaines discussions prévues à Genève à partir du 20 novembre, a estimé un haut responsable américain vendredi, ajoutant que des contentieux devaient encore être résolus.

«Nous allons travailler très dur la semaine prochaine. J'ignore si nous parviendrons à un accord. Je pense que c'est tout à fait possible. Mais certains dossiers ardus sont encore sujets à négociations», a déclaré ce responsable à des journalistes.

Le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Sharif doit participer à ces prochaines discussions en Suisse, aux côtés des directeurs politiques des «5+1» (France, Russie, Chine, États-Unis, Royaume-Uni et Allemagne), les six nations impliquées dans le dossier du nucléaire iranien.

La semaine dernière, trois jours d'intenses négociations à Genève n'avaient pas permis d'aboutir à un accord sur le programme nucléaire de Téhéran, soupçonné malgré ses démentis de chercher à se doter de l'arme atomique.

Le responsable américain a assuré qu'à l'issue de ces dernières discussions, les six puissances avaient présenté à l'Iran une ébauche d'accord «plus forte» et «améliorée», qui apportait «plus de clarté» sur un certain nombre de sujets par rapport à la version initiale.

Les négociations se sont achevées à l'aube samedi «car je pense que les parties, en particulier l'Iran, ont éprouvé le besoin d'examiner ce document qui était assez fort pour ensuite revenir à la table des négociations», a-t-il ajouté.

Les parties refusent de livrer les détails du projet en discussion, mais il permettrait à l'Iran d'avoir accès à une «minuscule» part de ses avoirs gelés dans des banques à travers le monde, selon le secrétaire d'État John Kerry.