Deux élus approchés par le candidat républicain à la Maison-Blanche Donald Trump, qui cherche actuellement son vice-président potentiel, ont fait savoir mercredi qu'ils n'étaient pas intéressés par le poste.

Donald Trump avait rencontré lundi la sénatrice de l'Iowa Joni Ernst, 46 ans. Enthousiaste après leur discussion, il avait affirmé qu'il la reverrait. Il avait aussi rencontré mardi le sénateur du Tennessee Bob Corker, 63 ans, président de la commission des Affaires étrangères au Sénat, les deux hommes se rendant ensemble en Caroline-du-nord pour un rassemblement.

« Je lui ai dit très clairement que je me concentre sur l'Iowa », a déclaré mercredi Mme Enrst au site Politico. « J'ai encore beaucoup à faire au Sénat et mon coeur est à l'Iowa », a ajouté la sénatrice, élue en novembre 2014 et qui avait pris ses fonctions en janvier 2015.

Cette militaire à la retraite a ajouté qu'elle comptait participer à la campagne de Trump, mais plus dans un rôle de soutien.

« Il y a des gens beaucoup mieux adaptés pour devenir candidat à la vice-présidence et je suis mieux pour d'autres choses », a déclaré de son côté Bob Corker au Washington Post. « C'est un travail très politique et ce n'est pas qui je suis », a-t-il ajouté.

Il a d'ailleurs expliqué en avoir parlé honnêtement mardi avec Donald Trump, à bord de son Boeing 757, alors qu'ils se rendaient à un rassemblement en Caroline-du-Nord. Bob Corker avait eu plus tôt dans la journée des discussions à la Trump Tower de New York avec le milliardaire, mais aussi avec sa fille Ivanka et le mari de cette dernière, Jared Kushner.

« Notre lien s'est renforcé et une amitié est née, c'était un jour remarquable », a-t-il assuré.

Parmi les autres personnalités toujours envisagées pour devenir le « VP » de Donald Trump figurent notamment Chris Christie, gouverneur du New Jersey, Mike Pence, gouverneur de l'Indiana, et Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants.

Selon Bob Corker, Donald Trump devrait arrêter sa décision le 15 juillet, trois jours avant le début de la convention républicaine à Cleveland, lors de laquelle il sera formellement investi pour représenter son parti à la présidentielle du 8 novembre.