Mitt Romney tentera d'accroître son emprise sur l'investiture républicaine en vue de l'élection présidentielle de novembre aux États-Unis alors que la course reprendra dans trois États différents cette semaine.

Les États du Colorado et du Minnesota tiendront des caucus mardi, tandis que les résidants du Maine concluront les leurs ce samedi.

M. Romney, un ancien gouverneur de l'État du Massachusetts, a signé des triomphes consécutifs en Floride et au Nevada la semaine dernière, et tente de s'établir à titre de meilleur rival au démocrate Barack Obama.

Ses trois adversaires - Newt Gingrich, Ron Paul et Rick Santorum - sont impliqués dans une lutte de plus en plus difficile face à la puissante organisation de M. Romney, qui compte sur d'imposantes ressources financières.

M. Gingrich, un ancien président de la Chambre des représentants, a été la cible de messages publicitaires négatifs au petit écran produits par des partisans de M. Romney. Il a cependant promis de batailler jusqu'à la convention nationale du Parti républicain, en août.

M. Gingrich a ajouté que son objectif était de signer une série de victoires qui, d'ici le scrutin primaire de l'État du Texas, le placeront à égalité avec M. Romney au début d'avril.

Ron Paul, membre de la Chambre des représentants pour l'État du Texas, et Rick Santorum, un ancien sénateur de la Pennsylvanie, ont également manifesté l'intention de poursuivre le combat.

Les trois politiciens se fient sur l'appui de la base conservatrice du Parti républicain, qui s'inquiète du passé politique modéré de M. Romney. Ces partisans républicains sont particulièrement mécontents des réformes instaurées par M. Romney à l'époque où il était gouverneur de l'État du Massachusetts et qui ont inspiré la vaste réforme nationale du système de santé telle qu'élaborée par l'administration Obama.

Les républicains conservateurs ont promis de révoquer le programme, s'ils devaient reprendre le contrôle de la Maison-Blanche et accentuer leur emprise sur le Congrès.

Pour obtenir la nomination de l'investiture républicaine, un candidat doit obtenir l'appui de 1144 délégués. Jusqu'à maintenant, M. Romney a reçu le soutien de 101 délégués, incluant ceux de membres du Comité national républicain qui sont automatiquement admis à la convention nationale et qui peuvent appuyer le candidat de leur choix. M. Gingrich suit avec l'appui de 32 délégués, comparativement à 17 pour M. Santorum et neuf pour M. Paul.