Les aspirants à l'investiture républicaine en vue de l'élection présidentielle aux États-Unis ont augmenté la cadence de leurs activités en Iowa, à une semaine des caucus de cet État, le 3 janvier, qui devraient mener à l'élimination de certains des sept candidats en lice.

Après la courte trêve de Noël, les candidats repartent en campagne alors que l'ancien sénateur de la Pennsylvanie, Rick Santorum, a planifié une excursion de chasse aux petits gibiers avec des conservateurs de l'Iowa tandis que l'ex-gouverneur du Massachusetts, Mitt Romney, appelait des partisans.

Plusieurs électeurs demeurent indécis. Et pendant que Romney semble en meilleure posture que précédemment en Iowa, il demeure pourchassé par Newt Gingrich, un ancien leader de la Chambre des représentants.

En Iowa, MM. Romney et Gingrich doivent également tenir compte de Ron Paul, le représentant du Texas à la Chambre des représentants et partisan du libertarianisme, qui semble compter sur le réseau de bénévoles le plus élaboré et enthousiastes.

M. Paul, qui est populaire auprès de certains militants conservateurs, doit revenir en Iowa cette semaine afin de rencontrer les partisans avec lesquels il a gardé le contact depuis qu'il avait tenté sa chance, sans succès, en 2008.

M. Romney, qui s'était classé au deuxième rang derrière l'ancien gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee, lors des caucus de 2008, a dévoilé un nouveau message télévisé pour un État dans lequel il a déclaré que «les États-Unis avaient le devoir moral d'arrêter de dépenser plus d'argent qu'ils en récoltent, parce que ça crée des pertes d'emplois».

Le gouverneur du Texas, Rick Perry, a répliqué avec un message selon lequel quatre de ses rivaux - une liste qui n'inclut pas Mitt Romney - comptaient, au total, 63 ans de service au Congrès, «générant des déficits, des affectations de crédit et des mesures de renflouement».

M. Santorum, qui a consacré plus de temps en Iowa que tout autre rival, a affirmé que «la plupart des Américains croyaient, dorénavant, qu'un minimum d'expérience n'était pas une mauvaise chose pour un poste comme celui de président».

La journée de mardi sera marquée par les tournées d'autobus de MM. Perry et Gingrich et par la représentante de l'État du Minnesota, Michele Bachmann, trois candidats qui tenteront d'insuffler une énergie nouvelle parmi leurs partisans, et d'en attirer de nouveaux.

M. Paul doit se pointer mercredi, au moment où de récents sondages laissent croire que sa popularité est à la hausse, une montée qui lui permettrait de se trouver sur un pied d'égalité avec M. Romney, voire devant, au point où ses prises de position génèrent de plus en plus d'attention.