Le Pentagone ne pense pas que le chef du groupe armé État islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi a été blessé dans une frappe aérienne de la coalition contre l'EI, comme l'affirment certains médias, a indiqué mardi un porte-parole du Pentagone.

Cette information «avait déjà émergé» à la mi-mars, et le Pentagone avait alors estimé «qu'il n'y avait rien pour indiquer que Baghdadi avait été blessé ou tué», a déclaré le colonel Steven Warren, porte-parole du Pentagone.

Aujourd'hui, «il n'y a rien qui indique un changement» dans cette évaluation, a-t-il ajouté.

Le quotidien britannique The Guardian a indiqué mardi que Baghdadi avait été «sérieusement blessé» le 18 mars dans l'ouest de l'Irak dans une frappe de la coalition aérienne contre l'organisation EI menée par les États-Unis.

Le porte-parole du Pentagone a précisé que le chef de l'EI «n'était pas» une cible des frappes qui ont eu lieu à ce moment-là.