Le Koweït va accueillir la semaine prochaine une conférence consacrée aux moyens d'endiguer les campagnes visant à recruter des candidats au djihad en Irak et en Syrie notamment par le biais d'internet et des réseaux sociaux.

«Cette conférence va offrir l'occasion d'un échange d'idées en profondeur pour accroître la coopération parmi les partenaires de la coalition» contre le groupe État islamique (EI), a précisé la porte-parole du département d'État américain, Jennifer Psaki.

Des émissaires de Bahreïn, de Grande-Bretagne, d'Égypte, de France, d'Irak, de Jordanie, du Liban, d'Oman, du Qatar, d'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis se réuniront à cette occasion. Les États-Unis seront représentés par le sous-secrétaire d'État aux affaires publiques, Rick Stengel, et le coordonnateur de la coalition internationale, le général à la retraite John Allen.

«Tous les pays qui viendront se verront demander de faire davantage», a ajouté Mme Psaki. «Certains ont déjà pris des mesures. Des muftis ont pris la parole dans plusieurs de ces pays, des gouvernements ont agi».

Les gouvernements des pays occidentaux s'inquiètent de plus en plus du nombre de jeunes en Europe et en Amérique du Nord qui sont recrutés via les réseaux sociaux et partent en Syrie combattre avec les djihadistes du groupe EI.

Le week-end dernier par exemple trois jeunes filles originaires du Colorado ont été interceptées en Allemagne alors qu'elles tentaient de se rendre en Turquie pour ensuite passer en Syrie rejoindre les djihadistes, selon la chaîne CNN.

La police canadienne a également dit jeudi que le tireur ayant tué un soldat la veille à Ottawa avant d'être abattu dans le Parlement, avait demandé un passeport, car il comptait se rendre en Syrie.