Paula Broadwell, qui fut la maîtresse de l'ancien directeur de la CIA David Petraeus, ne sera pas poursuivie pour avoir harcelé en ligne sa rivale possible, a annoncé le bureau du procureur à Tampa, en Floride.

La révélation de la liaison entre Mme Broadwell et le général Petraeus avait conduit ce dernier à démissionner de son poste de chef de la CIA.

«Après avoir considéré la législation adaptée à ce cas, le bureau du procureur du district du centre de la Floride a décidé de ne pas engager de poursuites fédérales en ce qui concerne les accusations de "harcèlement en ligne" à l'encontre de Paula Broadwell», a déclaré, dans un communiqué, William Daniels, porte-parole du ministère de la Justice.

Paula Broadwell faisait l'objet d'une enquête pour des courriers électroniques anonymes de menace qu'elle était accusée d'avoir envoyés à une autre femme, Jill Kelley, dont elle était jalouse et à laquelle elle aurait ordonné de s'éloigner de David Petraeus.

Jill Kelley, amie de longue date de l'ancien général, avait signalé ces courriers au FBI en Floride, qui avait alors découvert que Paula Broadwell avait entretenu une liaison avec David Petraeus, provoquant la démission du directeur de la CIA.

Au cours de ses investigations, le FBI a également mis la main sur des documents classifiés que Paula Broadwell n'était pas censée posséder. Mais rien n'indique à ce stade que c'est le directeur de la CIA qui les lui a fournis.

Cette affaire a aussi éclaboussé un autre général quatre étoiles, John Allen, le commandant des forces de l'OTAN en Afghanistan, qui aurait eu une correspondance «déplacée» avec Jill Kelley, et dont la nomination à la tête du commandement de l'OTAN a en conséquence été suspendue.