Donald Trump a déclaré jeudi que le lieu et la date de son second sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avaient été fixés et seraient dévoilés la semaine prochaine.

« Nous allons les annoncer très bientôt, nous allons les annoncer en début de semaine prochaine », a-t-il répondu à des journalistes, assurant que les Nord-Coréens voulaient « vraiment cette rencontre ».

« Je pense que la plupart d'entre vous sait où ça aura lieu. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un grand secret », a ajouté le président des États-Unis, qui doit prononcer mardi son discours annuel sur l'état de l'Union.

La Maison-Blanche a déjà fait savoir que ce nouveau sommet, après le premier historique du 12 juin à Singapour, aurait lieu « vers la fin février ».

Le Vietnam semble être le pays hôte le plus probable, même si la Thaïlande restait encore en début de semaine une option envisagée par le gouvernement américain.

À Singapour, les deux hommes ont évoqué la dénucléarisation de la Corée du Nord, mais depuis, les négociations se sont enlisées et ce nouveau tête-à-tête doit donc théoriquement permettre de réaliser des progrès concrets.

Avant ce rendez-vous, le représentant spécial des États-Unis pour la Corée du Nord Stephen Biegun doit se rendre à partir de dimanche à Séoul pour rencontrer son homologue sud-coréen Lee Do-hoon, a annoncé jeudi le département d'État américain.

Surtout, il profitera aussi de ce déplacement pour « avoir des réunions de suivi avec son homologue nord-coréen pour discuter des prochaines étapes afin de parvenir à la dénucléarisation définitive et entièrement vérifiée de la Corée du Nord », a ajouté la diplomatie américaine, sans plus de précision.

L'émissaire américain devait souligner jeudi dans un discours à l'université de Stanford, en Californie, que Washington restait « lucide » sur les chances de succès.

« Avant que le processus de dénucléarisation puisse être achevé, nous devons disposer d'une compréhension globale de tout ce que recouvrent les programmes nord-coréens d'armes de destruction massive et de missiles, grâce à un inventaire exhaustif », devait-il dire, selon des extraits de son discours distribués à la presse.

« Nous devons parvenir à un accord pour permettre l'accès d'experts et des mécanismes d'inspection des sites-clés, conformément aux standards internationaux, et, in fine, garantir l'élimination ou la destruction des stocks de matériaux fissiles, d'armes, de missiles, de lanceurs et d'autres armes de destruction massive », devait-il ajouter, confirmant une définition très stricte de la dénucléarisation.