Le président américain Donald Trump affirme qu'une action militaire contre la Corée du nord n'était pas le «premier choix» de son administration, même s'il ne l'a pas exclue.

Après une conversation téléphonique avec son homologue chinois, Xi Jinping, consacré à la crise sur la péninsule coréenne, M. Trump n'a pas totalement écarté l'idée de frappes militaires.

«Nous allons voir ce qui va se passer», a-t-il dit aux journalistes avant un déplacement dans le Dakota du Nord, tout en laissant entendre que d'autres voies seraient auparavant explorées pour que la Corée du Nord respecte les injonctions de la communauté internationale.

Cette déclaration marque un retrait au regard des propos précédents du président américain qui promettait le mois dernier à la Corée du Nord «le feu et la colère» si Pyongyang continuait ses essais balistiques et nucléaires.

Donald Trump a également menacé de rompre les liens commerciaux avec les pays qui font des affaires avec la Corée du Nord, une menace à l'intention de la Chine, allié et partenaire commercial de Pyongyang.

Mais mercredi le président américain s'est montré plus conciliant : «Je crois que le président Xi est d'accord avec moi à 100%. Il ne veut pas de ce qui est en train de se passer là-bas non plus. Nous avons eu un échange téléphonique très, très franc et très fort», a-t-il ajouté.

Les États-Unis préparent un nouveau train de sanctions à l'ONU contre la Corée du Nord, qu'ils entendent présenter dès la semaine prochaine au Conseil de sécurité.