La Corée du Nord a réitéré mardi son exigence d'être reconnue en tant que puissance nucléaire par la communauté internationale comme préalable à une reprise du dialogue avec les États-Unis et leurs alliés.

Cette reprise de dialogue se fera «entre États possédant l'arme nucléaire» ou ne sera fera pas, a prévenu le journal officiel nord-coréen Rodong Sinmun dans un commentaire.

La condition d'un abandon par Pyongyang de son programme nucléaire et balistique avant le retour à la table des discussions avec Washington est «totalement inacceptable», a-t-il ajouté.

Pyongyang, qui revendique son statut de puissance nucléaire, est soupçonné de détenir plusieurs bombes nucléaires et de procéder à des essais atomiques afin de parvenir à les miniaturiser.

Washington reste officiellement inflexible sur la dénucléarisation de la Corée du Nord à laquelle le régime s'était engagé en 2005 malgré sa sortie du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) en janvier 2003.

Le pays a fait exploser sa première bombe atomique en 2006, une deuxième en mai 2009 et une troisième en février 2013.

La Corée du Nord exige quant à elle le retrait des sanctions de l'ONU, une demande jugée exorbitante et inacceptable par les Nations unies et les États-Unis. Elle a également exigé la fin des manoeuvres militaires conjointes conduites par les États-Unis et la Corée du Sud dans le sud de la péninsule.