Le Royaume-Uni a réaffirmé sa détermination lundi, au lendemain de la réélection du président équatorien Rafael Correa, à trouver une «solution diplomatique pour sécuriser l'extradition vers la Suède» du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, réfugié à l'ambassade d'Équateur à Londres.

«Le Royaume-Uni est déterminé à trouver une solution diplomatique avec le gouvernement équatorien pour sécuriser l'extradition de Julian Assange vers la Suède», a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, dans un communiqué.

«Je félicite le peuple équatorien et le président Correa pour cette élection qui a été un succès, et je salue la participation élevée et le climat pacifique le jour du scrutin», a-t-il ajouté.

«Le Royaume-Uni et l'Équateur ont une relation bilatérale de grande valeur et nous sommes impatients de travailler davantage avec le gouvernement équatorien sur une variété de sujets», a-t-il encore dit.

À peine réélu dimanche dès le premier tour de la présidentielle, Rafael Correa avait appelé à trouver une «solution rapide» pour Julian Assange.

Le cybermilitant australien est réfugié depuis juin 2012 à l'ambassade d'Équateur à Londres afin d'échapper à une extradition vers la Suède pour une affaire de viol et d'agression sexuelle présumés, dans laquelle il clame son innocence.

L'Équateur lui a accordé l'asile politique, mais Londres entend appliquer le mandat d'arrêt suédois. Julian Assange affirme que s'il est envoyé en Suède, il risque à terme d'être extradé vers les États-Unis, furieux de la publication par WikiLeaks de documents secrets américains, et d'y encourir la peine de mort.