La compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler, souhaite continuer à faire du journalisme en réalisant, «par exemple», des entretiens de personnalités étrangères et souligne qu'elle ne fera rien qui puisse gêner le nouveau président français.                

«Je pense pouvoir continuer à faire du journalisme si je ne traite pas de l'actualité française, quelle qu'elle soit», a déclaré la journaliste politique dans un entretien à Elle, à paraître samedi.

«Je pourrais par exemple, mais ce n'est qu'à l'état de réflexion encore, réaliser des entretiens de personnalités étrangères, ce qui me permettrait de poser une distance saine. C'est une piste», a déclaré Valérie Trierweiler, actuellement employée à Paris-Match et à la chaine de télévision Direct 8.

«Une chose est sûre, je ne ferai rien qui puisse gêner François et le gouvernement, ni ne défendrai aucune cause contraire à la diplomatie française. C'est la limite que je me suis fixée», a-t-elle assuré.

«Je n'ai pas de fortune personnelle, ce que je ne considère pas comme un handicap, au contraire. J'ai besoin de gagner ma vie, j'ai trois enfants à charge. Mon indépendance financière est, comme pour des millions de Françaises, une réalité concrète et une priorité», a ajouté Mme Trierweiler, qui a déjà à plusieurs reprises exprimé son intention de continuer à travailler une fois devenue Première dame.

En octobre, en pleine primaire socialiste, Valérie Trierweiler avait arrêté son émission politique sur Direct 8, «2012 portrait de campagne», expliquant qu'il était «devenu difficile» pour elle de faire «correctement» son métier de journaliste politique.

En novembre, Paris Match, pour lequel elle travaille depuis 1989, avait aussi annoncé qu'elle ne prendrait plus part «à la vie collective» du journal le temps de la campagne.