Le refus du Canada de reconnaître l'opposition syrienne lui vaut d'être exclu d'un groupe de 11 pays tentant d'en arriver à une solution diplomatique, indique une note au ministre des Affaires étrangères, John Baird.

Cette note, obtenue en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, réitère l'opposition du Canada à la reconnaissance de groupes rebelles syriens.

Le document, datant de juillet, affirme que la décision du Canada lui a coûté sa place au sein d'un groupe de 11 pays qui tente de trouver une solution diplomatique à la longue et meurtrière guerre civile en Syrie.

Mais la publication mardi d'un autre rapport, celui de Human Rights Watch, apporte un certain soutien à cette décision du gouvernement Harper de ne pas suivre les traces des États-Unis, du Royaume-Uni et d'autres pays dans la reconnaissance de la coalition disparate de groupes rebelles.

Human Rights Watch, organisme de défense des droits de la personne établi à New York, affirme que les combattants rebelles ont exécuté des civils qu'ils avaient emprisonnés.

Selon l'organisme, ils en auraient aussi tué d'autres dans des tirs et des attaques au mortier tous azimuts durant une semaine de combats ayant principalement sévi dans un village chrétien le mois dernier dans le nord du pays.

Le rapport n'était pas en mesure de déterminer lequel des groupes d'opposition était responsable de ces abus.