François Hollande et Barack Obama ont souligné la nécessité de «maintenir ouvertes toutes les options» sur la Syrie, tout en rappelant «leur préférence pour une solution diplomatique», mardi, lors d'un entretien téléphonique, a indiqué la présidence française.

Lors de leur entretien, les présidents français et américain «ont rappelé leur préférence pour une solution diplomatique, mais ils ont également souligné l'importance de maintenir ouvertes toutes les options» pour neutraliser l'armement chimique du régime syrien, selon le communiqué de la présidence française.

Ils «ont convenu de travailler étroitement ensemble pour examiner, avec la plus grande attention, la pertinence de la proposition russe de placer tout l'armement chimique du régime syrien, entièrement sous contrôle international et d'assurer sa destruction effective et totale», précise le texte.

«Ces démarches, poursuit la présidence française, commencent dès aujourd'hui (mardi) aux Nations unies dans la perspective d'une possible résolution au Conseil de sécurité».

«Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France vont conjuguer leurs efforts dans les prochains jours pour y parvenir», affirme également la présidence.

Le président russe Vladimir Poutine a estimé, de son côté, que les États-Unis devaient renoncer au recours à la force en Syrie pour rendre efficace l'initiative russe de placer sous contrôle international les armes chimiques dans ce pays.

Le Premier ministre britannique David Cameron a, quant à lui, indiqué que la Grande-Bretagne, la France, et les États-Unis «présenteront une résolution aujourd'hui (mardi)» au Conseil de sécurité de l'ONU.

Ce dernier se réunira en consultations à partir de 16 h à New York sur la Syrie, a annoncé la présidence australienne du Conseil.