Les dirigeants allemand, américain, italien, français et britannique ont «réclamé» lundi «un rôle plus important de l'ONU dans la crise libyenne», lors d'un entretien téléphonique, selon un communiqué de Berlin.

Un appel, mis en exergue également par Londres qui a aussi rendu compte de cette conversation dans un communiqué: «ils se sont accordés à dire que les Nations unies avaient un rôle essentiel à jouer pour faciliter le processus politique» afin de restaurer la stabilité en Libye.

Barack Obama, le président américain, Angela Merkel, la chancelière allemande, David Cameron, le premier ministre britannique, Matteo Renzi, le président du Conseil italien et le président français François Hollande «se sont accordés à dire qu'un cessez-le-feu immédiat entre les milices à Tripoli était nécessaire», selon le communiqué du gouvernement allemand.

«Les cinq chefs d'État et de gouvernement ont condamné la violence contre les civils, l'intimidation des représentants de l'État et la perturbation du processus politique», écrit encore le gouvernement allemand.

Combats meurtriers incessants impliquant des milices armées, tirs contre un convoi diplomatique britannique, l'escalade des violences en Libye a poussé dimanche des capitales occidentales à appeler leurs ressortissants à quitter le pays plongé dans le chaos, au lendemain de l'évacuation du personnel diplomatique américain.