L'Italie voudrait que des armes soient fournies aux rebelles libyens et cette question sera discutée mercredi à Doha par le Groupe de contact, a annoncé à la presse un porte-parole du ministère italien des Affaires étrangères.

«Nous devons fournir tous les moyens possibles pour leur défense», a assuré Maurizio Massari, qui a souligné que la résolution 1973 de l'ONU qui a autorisé le recours à la force contre le colonel Mouammar Kadhafi «n'interdisait pas de fournir des armes aux rebelles».

«La question de la fourniture d'armes aux rebelles est clairement un sujet de discussion, pour qu'ils puissent se défendre», a ajouté M. Massari, avant le début de la réunion à Doha du Groupe de contact sur la Libye, qui réunit une vingtaine de pays et d'organisations internationales.

M. Massari a toutefois noté qu'une décision dans ce domaine ne devrait pas être prise à la réunion de Doha, qui doit tenter de donner une perspective politique à l'intervention militaire multinationale en Libye lancée le 19 mars sous mandat de l'ONU.