Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a dit appuyer la décision des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France «de prendre des mesures pour diminuer la capacité du régime Assad de lancer des attaques par armes chimiques contre ses propres citoyens».

Peu de temps avant l'attaque, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, avait pour la première fois pointé le gouvernement syrien du doigt pour l'attaque chimique de la semaine dernière.

Or le gouvernement syrien rejette toute responsabilité et la Russie a même suggéré que le Royaume-Uni ou encore Israël seraient plutôt à blâmer.

La ministre Freeland a précisé que le Canada collabore avec organisations non gouvernementales pour récolter des preuves que des crimes de guerre ont été commis.

«Bien sûr, il est important pour le Canada d'être un pays qui agit en se basant sur des faits. Mais il est également important pour nous d'être conscients des tactiques de distraction que certains acteurs mondiaux emploient aujourd'hui et de ne pas permettre à ces tactiques de fonctionner.»

«Nous avons observé une tendance qu'ont les acteurs dans le monde aujourd'hui à se comporter de manière répréhensible, puis à se montrer assez habiles en tentant de brouiller le cartes et de ne pas assumer leur responsabilité.»