Au moins 18 civils, dont trois enfants, ont péri samedi dans des frappes de la coalition antijdihadistes dirigée par Washington dans un village contrôlé par le groupe État islamique dans le nord-est de la Syrie, a rapporté dimanche une ONG.

D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les raids aériens ont touché le village d'al-Jezaa, dans la province de Hassaké, dont une petite partie reste encore aux mains de l'organisation ultraradicale.

Les 18 victimes se trouvaient dans une mosquée et des maisons environnantes, selon l'OSDH. Trois combattants de l'EI ont également été tués dans ces frappes.

Depuis qu'elle a lancé ses opérations aériennes en Syrie et en Irak contre l'EI, organisation djihadiste la plus redoutée au monde, la coalition internationale menée par les États-Unis et qui compte des pays comme la France ou la Grande-Bretagne, dit prendre des mesures pour éviter les victimes civiles.

Mais elle a reconnu être responsable de la mort de 624 civils dans des frappes depuis 2014, selon un bilan fourni début août. Certaines organisations estiment ce nombre largement sous-estimé.

L'EI est acculé de toutes parts dans ses bastions en Syrie et en Irak en raison de multiples offensives lancées par différents belligérants.