Les États-Unis essaient de convaincre un groupe clé de l'opposition syrienne de revoir sa décision de ne pas participer à la conférence internationale de paix prévue mi-novembre, a indiqué mardi la diplomatie américaine.

Le Conseil national syrien (CNS), groupe le plus important de l'opposition syrienne, a affirmé dimanche qu'il ne prendrait pas part à cette conférence dite Genève-2, portant un coup sérieux à la crédibilité de ces négociations convoquées par Américains et Russes.

«Il y a eu beaucoup de hauts et de bas dans ce processus. Et cela n'est pas surprenant au vu de la situation sur le terrain», a constaté la porte-parole du département d'État Jen Psaki.

«Mais nous continuons à presser l'opposition (syrienne) de se faire représenter à la conférence» de Genève-2, a-t-elle ajouté lors d'un point de presse.

Le chef du CNS, Georges Sabra, a justifié sa décision par les souffrances endurées par la population, dans un conflit qui a fait plus de 100 000 morts depuis mars 2011, selon l'ONU.

Mais la porte-parole de la diplomatie américaine a souligné que la participation de l'opposition aux négociations de paix était «cruciale», rappelant que «la seule option pour mettre fin à cette guerre civile est une solution politique».

Genève 2 doit reprendre les grandes lignes d'un accord international sur une transition politique en Syrie, signé le 30 juin 2012 à Genève mais jamais appliqué.