Des dizaines de pays envisagent d'en appeler au Conseil de sécurité des Nations unies pour que la Cour pénale internationale (CPI) s'intéresse à la situation en Syrie.

Une lettre écrite par la Suisse, au nom de plus de 50 pays, dont la Grande-Bretagne et la France, membres du Conseil de sécurité, presse le Conseil d'utiliser ses pouvoirs pour «assurer l'imputabilité» pour les crimes commis en Syrie.

La lettre obtenue vendredi par l'Associated Press indique que la situation en Syrie devrait être référée à la CPI, sise à La Haye, et qui se spécialise dans le jugement des crimes de guerre et contre l'humanité, «à moins qu'un processus d'imputabilité indépendant, juste et crédible» soit mis sur pied en Syrie, «dans un délai raisonnable».

Adrian Sollberge, un porte-parole de la mission onusienne suisse à New York, a précisé que la lettre serait soumise lundi au Conseil.