Des délégués de plusieurs dizaines de pays des «Amis du peuple syrien» se sont réunis vendredi à Tokyo pour rendre plus efficaces les sanctions à l'encontre du régime de Bachar al-Assad.

Le ministre japonais des Affaires étrangères, Koichiro Gemba, a pressé les représentants des 67 pays présents de s'entendre pour mettre un terme aux violences entre les rebelles armés et le pouvoir syrien, débutées en mars 2011.

«La violence dure depuis plus de 20 mois et le nombre de morts dépasse désormais les 40.000, il y a une crise humanitaire. Nous sommes très inquiets d'une contamination de la crise à l'ensemble de la région», a souligné M. Gemba en ouvrant les débats.

«Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas pu assumer ses responsabilités, il est de plus en plus crucial que la communauté internationale s'unisse» pour apaiser ces violences, a ajouté le ministre japonais.

Cette réunion du «groupe de travail international des Amis du peuple syrien sur les sanctions», la cinquième du genre, a pour but de rendre plus efficaces les sanctions contre le régime al-Assad et d'élargir le groupe des «Amis».

Quatre pays ont participé pour la première fois à cette réunion - le Bangladesh, le Kazakhstan, le Kosovo et l'Indonésie. L'essentiel de ces membres sont des pays arabes et occidentaux.

Le travail technique accompli à Tokyo nourrira une réunion de plus haut niveau - ministériel - des Amis du peuple syrien prévue le 12 décembre à Marrakech (sud du Maroc), qui se penchera sur «les moyens à même d'assurer une transition politique», d'après le ministère marocain des Affaires étrangères.