Sept personnes sont mortes en Syrie mercredi dans le centre et l'ouest du pays et plus de 150 ont été arrêtées ces dernières 24 heures à Harasta, près de Damas, ont indiqué des organisations des droits de l'Homme et des militants sur le terrain.

Quatre personnes ont été tuées à Homs et deux manifestants ont trouvé la mort à Talbiseh (au nord de Homs) par des tirs des fores de sécurité mercredi, selon la Coordination des comités locaux (LCC), qui regroupe des activistes sur le terrain.

Par ailleurs, un homme de 28 ans, arrêté il y a une semaine à Khan Shehoun, (ouest), est décédé sous la torture mercredi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

En outre, selon la LCC, à Palmyre (245 km à l'est de Damas), une personne a été blessée lors d'imposantes funérailles d'un jeune tué il y a quelques jours.

Par ailleurs, les forces militaires et sécuritaires ont bouclé Harasta mardi et ont arrêté 120 personnes et 37 autres mercredi matin. Située à 10 km au nord-est de la capitale, cette ville industrielle est le théâtre de manifestations depuis le début de la contestation à la mi-mars.

Des rassemblements nocturnes ont eu lieu mardi dans plusieurs localités, à Douma et Daraya, dans le sud-ouest, ainsi qu'à Kanaker, Zabadani, Madaya et Kisweh, aux alentours de la capitale, selon des témoins.

Des pays européens ont présenté mardi au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution infligeant de nouvelles sanctions à la Syrie et visant en particulier le président Bachar al-Assad, ont indiqué des diplomates.