Un tribunal égyptien a ordonné samedi la libération de l'ancien président Hosni Moubarak le temps que les autorités terminent leur enquête dans deux affaires de corruption. L'ex-leader restera toutefois derrière les barreaux en raison des autres accusations de corruption qui pèsent contre lui.

Le verdict rendu samedi par une cour de la ville de Nasr survient quelques jours après qu'un autre tribunal eut donné l'ordre de relâcher Moubarak en attendant la tenue de son nouveau procès pour le rôle qu'il aurait joué dans la mort de près de 900 manifestants durant le soulèvement ayant mené à sa chute en 2011.

Une cour d'appel avait annulé en janvier la peine d'emprisonnement à vie que l'ancien politicien avait reçue dans ce dossier et lui avait accordé un nouveau procès. Ce dernier devrait s'amorcer le 11 mai.

Le procureur en chef de l'Égypte, Talaat Abdallah, prévoit faire appel du plus récent ordre de libération.

Emprisonné depuis deux ans, Hosni Moubarak est présentement détenu à la prison de Tora, au Caire.