L'Assemblée générale de l'ONU a adopté une résolution qui endosse le plan de la Ligue arabe, exigeant la démission du président de la Syrie et condamnant les violations des droits de la personne commises par les forces de l'ordre du régime.

La Russie et la Chine, qui avaient opposé leur veto à une résolution semblable examinée au Conseil de sécurité, ont voté contre le texte.

Le droit de veto ne s'applique pas à l'Assemblée générale, et bien que les résolutions qui y sont adoptées ne sont pas contraignantes, elles sont le reflet du sentiment de la communauté internationale sur les dossiers majeurs.

Les partisans du texte espéraient qu'il reçoive un appui massif pour envoyer un signal fort au président Bachar el-Assad. L'ONU exige ainsi que le leader syrien ordonne immédiatement la cessation des violations des droits humains et des attaques contre les civils, en plus de transférer son pouvoir au vice-président du pays.