La Maison-Blanche a appelé mardi les autorités égyptiennes à prendre des mesures pour aboutir à des réformes «irréversibles» dans le cadre de la transition politique en cours.

Le porte-parole de la présidence américaine Robert Gibbs a affirmé que les États-Unis voulaient des progrès vers des élections libres et justes, «un processus qui s'enclenche sans retard et mène à des résultats immédiats et irréversibles».

M. Gibbs a toutefois indiqué que ce n'était pas aux États-Unis de juger de la rapidité suffisante des progrès, mais aux Egyptiens. «Nous remarquerons si le rythme (des réformes) répond aux attentes» des manifestants contre le régime du président Hosni Moubarak, a-t-il dit.

Mardi, le vice-président Omar Souleimane a annoncé que M. Moubarak avait formé «une commission qui aura pour mission d'apporter des amendements à la Constitution» avant l'élection présidentielle de septembre à laquelle le dirigeant a promis de ne pas se représenter.

M. Souleimane a commencé à rencontrer des représentants de certains groupes d'opposition, dont les puissants islamistes des Frères musulmans, pour jeter les bases d'une transition démocratique.