Les 46 infirmières indiennes retenues en Irak depuis le mois dernier à la suite d'une offensive djihadiste ont été libérées et sont en cours de rapatriement, a annoncé vendredi le ministère indien des Affaires étrangères.

«Je peux vous confirmer que ces infirmières indiennes qui avaient été déplacées hier contre leur gré sont maintenant libres», a déclaré le porte-parole du ministère, Syed Akbaruddin, au cours d'une conférence de presse.

Elles s'étaient retrouvées bloquées dans un hôpital de la ville de Tikrit, où elles travaillaient, dans le nord de l'Irak, après l'offensive des insurgés sunnites le 11 juin. Elles avaient été emmenées à Mossoul jeudi.

Elles sont en cours d'acheminement vers Erbil, ville épargnée par les violences et située à une centaine de kilomètres de Mossoul, où le gouvernement indien a envoyé un avion.

«Le gouvernement a accepté d'envoyer un avion spécial pour les ramener à Kochi demain matin», a dit Oommen Chandy, le chef de l'exécutif l'État du Kérala d'où sont originaires ces infirmières.

Les autorités indiennes cherchent par ailleurs à obtenir la libération de 39 Indiens travaillant sur des chantiers de construction et enlevés à Mossoul en juin après l'offensive menée par le groupe ultra-radical de l'État islamique (EI).

Environ 10 000 Indiens sont actuellement en Irak, avait indiqué le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères le mois dernier, annonçant qu'il allait cesser d'accorder des autorisations de voyager aux Indiens désireux de travailler en Irak.