Des traces ADN de Najim Laachraoui, l'un des deux kamikazes de l'aéroport de Bruxelles, ont été retrouvées sur plusieurs objets explosifs ayant servi dans les attentats du 13 novembre à Paris et sur « un morceau de tissu utilisé au Bataclan » à Paris, a annoncé vendredi le parquet fédéral belge.

Retrouvées dans deux habitations de Belgique par lesquelles les commandos du 13 novembre étaient passés, à Auvelais (sud) et dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, des empreintes ADN de Laachraoui ont aussi été identifiées « sur un gilet explosif et un morceau de tissu utilisés au Bataclan, et sur un engin explosif du Stade de France », a précisé le parquet dans un communiqué.

La justice belge confirme ainsi une information obtenue lundi par plusieurs médias, dont l'AFP, selon laquelle l'ADN de Laachraoui avait été retrouvé sur « du matériel explosif utilisé lors des attaques » du 13 novembre (130 morts), sans plus de précisions.

Ce complice des commandos de Paris et Saint-Denis, peut-être l'artificier du groupe, s'est révélé entretemps être un des auteurs des attaques-suicides menées mardi à Bruxelles (au moins 31 morts).

Il est, au côté d'Ibrahim El Bakraoui, « le second kamikaze de l'aéroport de Bruxelles National, à Zaventem, à gauche sur la photo reprenant les trois suspects », a indiqué jeudi le parquet fédéral, confirmant une information obtenue mercredi par l'AFP de deux sources policières.

Laachraoui était né le 18 mai 1991 au Maroc. Il a grandi dans la commune bruxelloise de Schaerbeek et était parti pour rejoindre les rangs de l'EI en Syrie en février 2013.