L'ex-maire de New York, Rudolph Giuliani, en poste au moment des attentats du 11-Septembre, a appelé samedi à ne pas baisser la garde à face à la menace terroriste, dans l'allocution hebdomadaire du parti républicain.

M. Giuliani a estimé que l'engagement américain en Afghanistan et en Irak avait contribué à «empêcher d'autres attentats de grande ampleur».

Et il a mis en garde contre un «désir de démilitariser en minimisant les dangers qui nous guettent». Pour lui, le retrait des troupes américaines engagées dans la lutte antiterroriste ne doit pas se faire «selon un calendrier politiquement opportun».

«Nous ne devons pas laisser notre impatience empêcher notre armée d'atteindre ses objectifs en Irak et en Afghanistan», a-t-il dit.

M. Giuliani s'exprimait alors que la Maison-Blanche envisagerait de ne maintenir en Irak que 3000 à 4000 soldats après 2011, contre 46 000 actuellement.

En Afghanistan, un calendrier de retrait a également été mis en place pour le départ du tiers des quelque 100 000 hommes d'ici à 2012.

«Les gens me demandent souvent, "l'Amérique est-elle plus sûre maintenant qu'avant le 11-Septembre?" La réponse est: +oui, mais pas aussi sûre qu'elle devrait l'être», a déclaré M. Giuliani.

«Nous avons effectué des progrès significatifs dans la collecte de renseignements et la sécurité des aéroports. Mais beaucoup de travail reste à faire», a estimé l'ancien maire.

Le parti républicain diffuse chaque semaine un message qui revient généralement sur l'actualité politique américaine, comme le fait également le président Barack Obama.

Le jour des attentats, Rudolph Giuliani, surnommé «Rudy», était devenu une idole, en raison de sa capacité de réaction, de sa présence sur le terrain et de sa compassion pour les victimes. Son action lui avait valu le titre de personnalité de l'année décerné par le magazine Time.

M. Giuliani a été candidat malheureux à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle de 2008.