L'administration Obama a adressé vendredi une mise en garde aux Américains résidant ou voyageant «dans le monde entier» contre une menace terroriste, à l'approche du 10e anniversaire des attentats du 11-Septembre.

Washington souligne ne pas avoir constaté de menace particulière, mais rappelle qu'Al-Qaïda «a manifesté son intérêt et sa capacité à mener des attentats contre les États-Unis et (leurs) intérêts dans le monde».

Les États-Unis rappellent dans un communiqué que la nébuleuse islamiste a, par le passé, planifié des attentats «pour coïncider avec des dates importantes» du calendrier.

Ce message de mise en garde expirera le 2 janvier prochain. Il est d'un niveau intermédiaire entre un simple avertissement et une véritable alerte.

Les attentats du 11 septembre 2001, les pires jamais survenus aux États-Unis, avaient causé la mort de 2.753 personnes à New York, où deux avions de ligne pris en otage s'étaient écrasés contre les tours jumelles du World Trade Center, provoquant un incendie géant suivi de leur effondrement.

Une attaque semblable au Pentagone, à Washington, et l'écrasement d'un quatrième appareil en Pennsylvanie, avaient porté le bilan total à quelque 3000 morts.

La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, a affirmé vendredi qu'il n'y avait aucune menace terroriste crédible contre les États-Unis coïncidant avec le dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre, mais que le pays demeurait très vigilant.

«Notre pays est plus fort qu'il ne l'était le 11 septembre, plus apte à affronter des menaces qui évoluent, et plus résistant», a souligné la ministre.

Des élus américains ont toutefois critiqué des failles persistantes dans l'appareil sécuritaire de la première puissance mondiale.