Au cours de ses 28 années passées au Congrès, la sénatrice démocrate Barbara Boxer a combattu des adversaires de taille. L'ex-présidente de Hewlett Packard, Carly Fiorina, est certainement de ceux-là.

Les deux candidates au Sénat sont aux antipodes. Boxer est l'une de ses membres les plus progressistes. Fiorina, qui n'a jamais détenu de poste élu, milite pour la réduction de la taille de l'État et contre les politiques implantées sous Obama, comme la réforme de l'assurance maladie.

Candidate appuyée par le mouvement du Tea Party en vue des élections du 2 novembre, Mme Fiorina se présente comme une femme fonceuse, qui va «réveiller» Washington.

Le ton de la course a monté d'un cran, cette semaine, quand Barbara Boxer a accusé sa rivale d'avoir licencié 30 000 employés durant son passage à la tête de HP, de 1999 à 2005.

Fiorina a rétorqué que Boxer était «hypocrite» d'aborder le sujet, puisqu'elle reçoit des «dizaines de milliers de dollars de la part d'entreprises qui font la même chose».

Les derniers sondages donnent une avance de six à huit points à Boxer.