La pollution atmosphérique ne cesse de se détériorer à New Delhi, la capitale de l'Inde.

Le taux de PM2.5 - des particules microscopiques qui peuvent se loger au plus creux des poumons et causer des problèmes de santé chroniques - y atteignait 681 jeudi, soit plus de vingt fois la limite tolérée par l'Organisation mondiale de la Santé.

Le gouvernement attribue la situation aux incendies allumés par les fermiers et aux feux d'artifice utilisés pendant le grand festival hindou de Diwali. La Cour suprême était pourtant intervenue pour encadrer le type de fusées qui pouvaient être utilisées et le moment où elles pouvaient être lancées, mais la plupart des festivaliers n'en ont pas tenu compte.

Les vents attendus au cours des prochains jours devraient apporter un certain soulagement.

Les responsables ont tenté de combattre la poussière cette semaine en aspergeant d'eau plusieurs quartiers, en ordonnant aux ouvriers de couvrir les chantiers de construction et en fermant les centrales énergétiques au charbon autour de la capitale. Le ministère du Transport a aussi intensifié ses vérifications des camions et autobus qui circulent dans les rues de New Delhi.

Les plus récentes données de l'OMS, publiées en mars, accordent à l'Inde la distinction discutable de compter les dix villes les plus polluées du monde sur son territoire.

New Delhi arrive en sixième place - non pas parce que la qualité de l'air s'y est améliorée, mais parce que la pollution atmosphérique des cinq autres s'est détériorée encore plus.