Les autorités indiennes ont annoncé vendredi que la qualité de l'air dans la capitale, New Delhi, se classe maintenant dans la pire catégorie possible.

Le taux de PM2.5 - des particules microscopiques qui peuvent se loger au plus creux des poumons et causer des problèmes de santé chroniques - atteignait 187, soit plus de six fois la limite tolérée par l'Organisation mondiale de la Santé.

De plus, le grand festival hindou de Diwali donnera lieu le mois prochain à d'importants spectacles de feux d'artifice, ce qui enveloppera la ville d'encore plus de smog et de poussière, même si la Cour suprême est intervenue pour encadrer le type de fusées qui peuvent être utilisées et le moment où elles peuvent être lancées.

Les responsables conseillent à la population d'éviter de courir à l'extérieur et de porter un masque en guise de précaution.

Les plus récentes données de l'OMS, publiées en mars, accordent à l'Inde la distinction discutable de compter les dix villes les plus polluées du monde sur son territoire.

New Delhi arrive en sixième place - non pas parce que la qualité de l'air s'y est améliorée, mais parce que la pollution atmosphérique des cinq autres s'est détériorée encore plus.

Les autorités météorologiques indiennes ont prévenu que la situation risque de s'aggraver à compter du 1er novembre, quand un changement dans la direction des vents poussera vers la capitale la fumée des feux agricoles allumés dans les États voisins de Haryana et du Punjab.

Par ailleurs, une explosion survenue dans une usine de feux d'artifice du nord de l'Inde a fait huit morts vendredi. L'accident s'est produit dans le district de Budaun, dans l'État d'Uttar Pradesh.