L'incendie dans un hôpital sud-coréen la semaine dernière a fait 40 morts, selon un bilan revu à la hausse par les autorités après le décès vendredi d'un octogénaire.

L'homme de 81 ans est décédé dans un autre hôpital de la ville de Miryang où il avait été admis dans un état critique, a indiqué une porte-parole de la mairie. Il se trouvait au moment de l'incendie au deuxième étage de l'hôpital Sejong et avait alors inhalé des fumées toxiques.

L'incendie avait débuté au premier étage, possiblement en raison de câblages défectueux, et s'était rapidement propagé aux étages.

Ont également été mis en cause des matériaux de construction bon marché, mais inflammables, des portes coupe-feu inadaptées ainsi que des extensions illicites dans le bâtiment et un manque de personnel.

La Corée du Sud a connu un spectaculaire essor après la Guerre de Corée (1950-1953) pour se hisser au 11e rang mondial en termes de PIB. Mais le pays a été le théâtre de nombreux incendies dramatiques qui auraient pu être évités, car certains de ses bâtiments ont été construits à la va-vite.

L'hôpital Sejong comptait 95 lits, mais il n'était pas légalement tenu, du fait de sa petite taille, d'être doté d'un système d'extincteurs automatiques.