Le Népal a formellement adopté dimanche une nouvelle constitution après des années de querelles politiques.

Les autorités, qui craignent les soulèvements de partis politiques et de groupes ethniques qui s'opposent au document, ont renforcé la sécurité partout au pays.

Le président Ram Baran Yadav a signé la constitution et a annoncé la nouvelle sous un tonnerre d'applaudissements des membres de l'assemblée constituante, à Katmandou.

M. Yadav a déclaré que la loi constitutive «ouvrait la voie au développement du pays».

La nouvelle constitution en remplace une autre, censée être transitoire, qui était en vigueur depuis 2007 au Népal.

Des milliers de personnes à l'extérieur de l'assemblée ont célébré l'annonce en brandissant des drapeaux du pays alors que des feux d'artifice illuminaient le ciel.

Dans les rues de Katmandou, la capitale, des lampes et des chandelles éclairaient les maisons et les édifices de la ville étaient décorés de lumières colorées.

La Constitution, qui a été votée mercredi après une décennie de querelles et de manifestations violentes, classe le Népal comme une fédération laïque formée de sept États, qui ont leur propre législature et leur ministre en chef.

Certains groupes ethniques et religieux croient toutefois que leurs doléances ont été ignorées notamment concernant le découpage des États. Ils souhaitaient un plus grand nombre d'États qui seraient divisés selon l'ethnie.

Les violences des dernières semaines ont fait au moins 45 morts. Les affrontements entre les policiers et les manifestants, dimanche, ont causé le décès d'une personne près de la ville de Birgunj, dans le sud du Népal.