Un violent séisme de magnitude 5,5 a secoué dimanche matin une large partie de l'est du Japon, dont la capitale Tokyo, a annoncé l'Agence nationale de météo.

L'épicentre de cette secousse, qui s'est produite vers 7H38 (17h38 à Montréal), se trouvait dans la préfecture d'Ibaraki, au nord de Tokyo, à 70 km de profondeur.

«Il n'y a pas de risque de tsunami», a précisé l'agence.

Aucune anomalie n'a été constatée à la centrale accidentée de Fukushima, également secouée, ni dans d'autres sites nucléaires de la région, tous arrêtés depuis mars 2011, selon les opérateurs concernés.

Le tremblement de terre a duré une trentaine de secondes et a été bien ressenti par les habitants de la capitale, ont constaté les journalistes de l'AFP.

Les trains à grande vitesse Shinkansen ont été arrêtés quelques minutes pour un contrôle des voies, mais le trafic a vite normalement repris.

Quelques rames roulent au ralenti sur les autres lignes, mais aucun tronçon n'est suspendu, selon la compagnie JR East.

À l'aéroport de Tokyo-Narita, les trépidations ont aussi été ressenties, mais pas trop violemment et n'ont en rien perturbé les opérations.

«Des répliques peuvent se produire, soyez donc vigilants», a cependant indiqué l'Agence de météo.

Ce nouveau fort séisme dans l'est survient exactement deux semaines après un autre, plus violent encore (de magnitude 7,1), qui avait provoqué un petit tsunami sur la côte nord-est du Japon, sans cependant faire de victimes ni de dommages.

Le Japon reste traumatisé par le tremblement de terre de magnitude 9 qui s'était produit au large de sa cote nord-est le 11 mars 2011 et avait déclenché un gigantesque raz-de-marée de plus de 10 voire 20 mètres par endroits, tuant plus de 18 000 personnes.

Ce tsunami avait été à l'origine de la catastrophe nucléaire de Fukushima, un complexe atomique qui est toujours extrêmement vulnérable.

Le Japon est situé au confluent de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année plus de 20% des séismes les plus puissants recensés sur Terre.