Le président syrien Bachar al-Assad a adressé un message de félicitations au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à l'occasion du 65e anniversaire de la Corée du Nord, a annoncé vendredi l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

Dans ce message, reçu jeudi par Kim, le président syrien exprime ses «sincères félicitations» au dirigeant et au peuple nord-coréens pour le 65e anniversaire de la République populaire démocratique de Corée, selon KCNA.

Le président syrien a réaffirmé à cette occasion la volonté de la Syrie de renforcer les «relations d'amitié et de coopération» entre les deux pays.

La veille, le ministère sud-coréen de la Défense a lancé une mise en garde contre les armes chimiques qui seraient en possession du régime communiste de Pyongyang, évoquant l'existence d'un commerce d'armes chimiques entre la Corée du Nord et la Syrie.

«Nous pensons qu'il y a un trafic d'armes chimiques entre la Corée du Nord et la Syrie», a déclaré jeudi à la presse le porte-parole du ministère sud-coréen Kim Min-Seok.

Selon lui, la Corée du Nord est soupçonnée de détenir jusqu'à 5000 tonnes d'armes chimiques pouvant être lancées par de l'artillerie ou des missiles.

Onze pays du G20 ont appelé vendredi, à l'issue d'un sommet à Saint-Pétersbourg, à une «réponse internationale forte» contre le régime de Damas, considéré comme responsable de l'utilisation d'armes chimiques contre sa population.

Le président américain Barack Obama a déclaré que le monde ne pouvait pas rester «les bras ballants» après l'attaque aux armes chimiques du 21 août près de Damas.

Selon les services de renseignement américains, plus de 1400 personnes vivant dans la banlieue de Damas contrôlée par les forces de la rébellion ont péri dans cette attaque, qui a impliqué l'utilisation de gaz sarin.

Damas nie avoir effectué une telle attaque. Le président Assad est soutenu par la Russie, qui déclare que les éléments avancés par les Occidentaux comme preuves de la responsabilité de Damas ne sont pas convaincants.

Le président Obama et son homologue russe Vladimir Poutine ont campé vendredi sur leurs positions antagonistes à Saint-Pétersbourg concernant l'éventualité d'une intervention militaire contre Damas.