Un puissant séisme s'est produit vendredi en Nouvelle-Zélande, dans l'île du sud, près de la capitale Wellington, une secousse ressentie dans une grande partie du pays, mais qui n'a pas fait de victimes ni causé de gros dégâts selon un premier bilan.

Le séisme était d'une magnitude de 6,5, a indiqué l'Institut géophysique américain (USGS), revoyant ainsi à la baisse sa première estimation, qui était de 6,8.

Le tremblement de terre a eu lieu à 02H31 GMT (22h31, jeudi, à Montréal), soit le début de l'après-midi en heure locale, dans le nord de l'île du sud, à cinq km à l'est de la bourgade de Seddon, a précisé l'USGS, qui n'a pas déclenché une alerte au tsunami.

L'hypocentre était à 9,9 km de profondeur, soit proche de la surface.

La secousse a été ressentie depuis Christchurch, dans l'île du sud, jusqu'à Auckland, dans l'île du nord. La secousse, suivie par plusieurs répliques allant jusqu'à une magnitude de 5,7, a été très forte à Wellington, où les employés de bureau se sont précipités sous les tables pour se protéger.

«Beaucoup de répliques. La ruche a tremblé comme de la gelée, mais tout est ok», a écrit le ministre du Développement économique Steven Joyce sur son compte Twitter, en faisant référence au parlement, surnommé «la ruche» par les Néo-Zélandais.

«C'était assez dingue. J'étais assis dans ma voiture et je regardais les immeubles trembler comme des feuilles», a écrit pour sa part un habitant de Wellington, Juli Ryan, toujours sur Twitter.

L'aéroport de Wellington a fermé brièvement pour vérifier l'état des pistes, plusieurs trains ont été stoppés pour un examen des rails, mais la police n'a pas fait état de victimes ou de dégats significatifs.

L'électricité a été coupée dans plusieurs endroits de l'île du sud. A la suite des répliques, les entreprises, commerces et bureaux ont donné l'après-midi aux employés dans la capitale, ce qui a provoqué d'importants embouteillages.

Plusieurs secousses, qui n'ont pas fait de dégâts matériels significatifs, se sont produites en juillet dans cette région à quelque 200 km au nord de Christchurch, deuxième ville de Nouvelle-Zélande, dont le centre avait été détruit en février 2011 par un tremblement de terre qui a fait 185 morts.

«Cette région  en particulier a été très active ces derniers mois. (La secousse de ce vendredi) est une poursuite de cette activité», a déclaré à l'AFP un sismologue de Geoscience Australia, une agence gouvernementale australienne.

La Nouvelle-Zélande est située sur la «Ceinture de feu» du Pacifique où les plaques continentales entrent fréquemment en collision provoquant une importante activité sismique.