Un séisme d'une magnitude de 6,2 a secoué lundi après-midi le centre et le nord de la grande île japonaise de Honshu, dont la capitale Tokyo, a indiqué l'agence de météorologie japonaise.

La magnitude a été évaluée à 5,7 par l'institut de géophysique américain (USGS).

À Tokyo, des immeubles ont bougé pendant environ une demi-minute, selon des journalistes de l'AFP.

Selon l'Agence météorologique japonaise, le tremblement de terre, dont l'épicentre se situait à environ 10 km de profondeur dans la préfecture de Tochigi (nord de Tokyo), s'est produit à 16 h 23 (2 h 23, heure de Montréal).

Selon la télévision publique NHK, aucun dégât ni anomalie n'ont été constatés dans les centrales nucléaires près de l'épicentre. Plusieurs trains à grande vitesse ont été arrêtés, mais le trafic ferroviaire a repris normalement peu après, a précisé la télévision.

Le séisme, qui a été précédé d'une «alerte» sur toutes les télévisions, a été ressenti sur pratiquement un tiers du territoire japonais au vu de la carte diffusée par l'agence météorologique.

Aucune alerte au tsunami n'a été lancée.

«Ça a secoué verticalement pendant au moins dix secondes. Mais rien n'est tombé des étagères et les vitres n'ont pas été brisées. Pas d'incendie signalé non plus, nous nous préparons à patrouiller la ville», a déclaré à l'AFP par téléphone Takayuki Fukuda, un responsable des pompiers de la ville touristique de Nikko.

Le dernier puissant tremblement de terre remonte au 7 décembre : d'une magnitude de 7,3, il avait secoué le nord-est du Japon et avait été fortement ressenti jusqu'à Tokyo, à plusieurs centaines de kilomètres au sud de l'épicentre.

Un séisme de magnitude 6,9 selon l'Institut de géophysique américain (ISGS) avait également secoué l'île septentrionale de Hokkaido le 2 février, sans toutefois causer de dégâts aux installations nucléaires de la région.