Cinquante personnes, la plupart des civils, sont mortes mardi dans des attaques s'étant produites dans quatre provinces afghanes, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

À Zaranj, capitale de la province habituellement calme de Nimroz, frappée mardi par les attentats coordonnés de trois kamikazes, «le dernier bilan fourni par les hôpitaux est de 30 morts» et 130 blessés, a indiqué à l'AFP Noor Mohammad Sherzad, le directeur provincial de la santé.

Les autorités locales avaient avancé à chaud le chiffre de 36 morts.

Dans la province de Kunduz, 11 personnes ont perdu la vie lorsqu'une charge placée sur une moto a explosé dans un marché, a fait savoir le porte-parole de la police Sayed Sarwar Hossaini.

Quatre chefs de tribu ont en outre été tués dans la province en proie à des troubles du Helmand (sud) lorsque leur véhicule a sauté sur une mine, d'après les autorités locales.

Un gouverneur de district a trouvé la mort dans une embuscade dans le Badakhshan (nord-est), en compagnie de trois gardes et d'un policier.

Le 14 août a été la journée la plus meurtrière pour les civils depuis le 6 décembre 2011, quand 84 personnes avaient été tuées dans des attaques contre la communauté chiite à Kaboul et Mazar-i-Sharif.

Le 15 avril, des attentats coordonnés, majoritairement dans la capitale Kaboul, où ils avaient été les plus massifs en une décennie de conflit, avaient fait 51 morts. Mais 36 d'entre eux étaient des insurgés talibans.