Un garde-frontière kazakh a avoué avoir tué quatorze de ses collègues et un garde-chasse la semaine dernière dans le poste où était stationnée son unité à la frontière entre le Kazakhstan et la Chine, a indiqué l'agence Interfax, citant une source policière.

Le ministère kazakh de l'Intérieur avait annoncé mardi l'interpellation de ce garde-frontière, Vladislav Tchelakh, le seul survivant de ce drame et avait évoqué un conflit au sein de l'unité pour expliquer le crime.

« Tchelakh a fait des aveux », a indiqué la source policière, selon Interfax, sans pour autant donner de détails sur les raisons qui ont poussé le suspect à agir.

Contactées par l'AFP, les autorités kazakhes se sont refusées à tout commentaire.

Quinze corps, ceux de 14 gardes-frontières et celui d'un garde-chasse, ont été retrouvés le 31 mai dans des décombres calcinés du poste-frontière Arkankerguen situé dans le sud-est du Kazakhstan, à la frontière avec la Chine.

Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, avait qualifié vendredi ce drame d'« acte terroriste », sans plus de précisions.