Pyongyang a indiqué jeudi être prêt à ouvrir des négociations pour organiser des réunions, ponctuelles, entre ses ressortissants et des membres de leurs familles vivant aux États-Unis.

La Croix-Rouge de Corée du Nord «étudie sérieusement ce sujet» pour des raisons «humanitaires» malgré les relations hostiles entre ces deux pays, a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, dans un communiqué publié par l'agence officielle KCNA.

«Si les deux parties encouragent la coopération, en commençant par des questions humanitaires, cela suscitera la confiance requise pour résoudre des problèmes compliqués dans l'avenir», a ajouté le ministère.

Selon le sénateur américain Mark Kirk (républicain), quelque 100 000 Américano-coréens ont de la famille en Corée du Nord, qu'ils n'ont pas vus depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953).

Cette proposition de Pyongyang intervient quelques jours après une rencontre à New York entre le premier vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères Kim Kye-Gwan et l'émissaire spécial américain pour la Corée du Nord, Stephen Bosworth.

Cette rencontre, qui s'est déroulée fin juillet, était la première à un haut niveau entre les deux pays depuis décembre 2009.

Ces discussions «exploratoires», selon l'expression des États-Unis, avaient pour objectif de préparer la reprise des négociations à Six (Chine, les deux Corées, États-Unis, Japon, Russie) sur la dénucléarisation du régime stalinien.