Les avocats de Sarath Fonseka, candidat malheureux à la présidentielle du mois de janvier au Sri Lanka, ont saisi mardi la plus haute cour du pays pour annuler les résultats du scrutin, selon un parlementaire de l'opposition.

Le président Mahinda Rajapksa a remporté une large victoire aux dépens de son principal rival, l'ancien chef des armés Sarath Fonseka, lors de l'élection du 26 janvier, selon les résultats officiels. Mais l'opposition affirme que le scrutin a été entaché de fraude et a rejeté les résultats.

Les avocats de Fonseka -arrêté la semaine dernière et placé en détention sous l'accusation d'avoir projeté un coup d'État quand il était commandant des armées- ont demandé mardi à la Cour suprême d'annuler les résultats du vote, a rapporté Tissa Attanayake, un parlementaire de l'opposition. Ils citent dans leur recours une implication présumée du gouvernement dans des fraudes électorales, l'utilisation de ressources de l'État au nom de Mahinda Rajapaksa et d'autres violations.

On ignore à quelle date la Cour suprême examinera l'affaire.

Mardi, des milliers de partisans de l'opposition ont défilé à Colombo, réclamant la libération de Sarath Fonseka et accusant le gouvernement de saper la démocratie.