L'Assemblée générale des Nations unies a fermement condamné les violations des droits de l'homme commises en Birmanie et appelé le gouvernement birman à cesser les arrestations pour motifs politiques et à libérer tous les prisonniers politiques, dont la prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.

La résolution aux termes très fermes, soutenue par les Etats-Unis, l'Australie, la Corée du Sud, Israël et de nombreux pays européens, a été approuvée mercredi par 80 voix pour, 25 contre et 45 abstentions.La Birmanie accuse l'Assemblée générale des Nations unies ôôd'interférence éhontée» dans ses affaires politiques internes et a déclaré ne pas être tenue à respecter la résolution.