(Pékin) Pékin a enregistré dimanche le plus grand nombre de cas de COVID-19 depuis 18 mois, au moment où la capitale chinoise se prépare à accueillir les Jeux olympiques d’hiver (4-20 février).

Ces JO se dérouleront en « boucle fermée » pour les participants, afin de prévenir tout contact entre eux et la population locale.

La Chine, qui entend poursuivre sa stratégie zéro-COVID-19, a pratiquement éradiqué l’épidémie sur son sol depuis le printemps 2020 grâce à des dépistages massifs, des confinements ciblés dès l’apparition des premiers cas et une longue quarantaine à l’arrivée sur le territoire.

Mais les autorités du pays sont actuellement aux prises avec des foyers épidémiques dans plusieurs villes du pays ainsi qu’au sein de la « bulle sanitaire » des Jeux olympiques.

À deux jours du Nouvel An lunaire, elles sont particulièrement sur le qui-vive, des millions de personnes rentrant dans leurs villes et villages d’origine pour célébrer en famille cette fête, la plus importante de l’année en Chine.  

Pékin a enregistré dimanche vingt nouveaux cas, soit le plus grand nombre depuis juin 2020, selon la Commission nationale de la santé.

Les autorités de la ville ont placé en confinement certains complexes résidentiels, alors que celles du quartier de Fengtai, au sud-ouest de la capitale, où la plupart des contaminations ont été enregistrées, ont commencé à tester environ 2 millions d’habitants.

Les quelque 60 000 personnes qui font partie de la bulle sanitaire anti-COVID-19 mise en place pour éviter tout contact entre les participants aux JO et le reste de la population chinoise sont soumis à des tests quotidiens.

Les organisateurs ont fait état samedi de 36 cas liés aux Jeux olympiques, ce qui porte le nombre de cas enregistrés au sein de cette « bulle » à plus d’une centaine depuis sa mise en place le 4 janvier.

La Commission nationale de la santé a fait état dimanche de 54 nouveaux cas enregistrés à travers le pays. La ville de Hangzhou (est) et la petite ville de Suifenhe (nord-est), à la frontière russe, connaissent une recrudescence des cas.

Les autorités chinoises ont partiellement mis en confinement cette semaine la ville nouvelle de Xiong’an, près de Pékin, après l’apparition de quelques cas de COVID-19. Quelque 1,2 million d’habitants ont interdiction d’entrer ou de sortir de leur quartier.