(Nations unies) Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné dans la nuit de samedi à dimanche « l’usage de la force meurtrière » en Birmanie, où les forces de sécurité ont ouvert le feu samedi sur des manifestants anti-coup d’État, faisant deux morts.

« Je condamne l’usage de la violence meurtrière en Birmanie », a écrit M. Guterres sur Twitter. « L’usage de la force meurtrière, de l’intimidation et du harcèlement contre des manifestants pacifiques est inacceptable », a-t-il poursuivi.

« Chacun a le droit de se rassembler pacifiquement. J’appelle toutes les parties à respecter les résultats de l’élection et à revenir à un gouvernement civil », a ajouté le chef de l’ONU.

PHOTO MICHAEL SOHN, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres

Deux manifestants ont été tués et une trentaine blessés samedi à Mandalay, dans le centre de la Birmanie, par des tirs des forces de l’ordre lors d’un rassemblement anti-junte, les violences les plus sévères depuis le coup d’État du 1er février.

Cette escalade de la violence est intervenue au lendemain de la mort d’une épicière de 20 ans, Mya Thwate Khaing, blessée par balles le 9 février. Les funérailles de la jeune femme doivent avoir lieu dimanche.