(Kuala Lumpur) Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a décidé mercredi d’écourter sa tournée en Asie du Sud-Est en raison d’un cas de COVID-19 dans la délégation voyageant avec lui, a annoncé le département d’État.

L’étape de Bangkok, où il devait rencontrer jeudi des responsables thaïlandais, est annulée « pour diminuer les risques » et « le secrétaire d’État va retourner à Washington », a indiqué son porte-parole aux journalistes l’accompagnant.

« Le secrétaire d’État a exprimé son profond regret » aux responsables thaïlandais « de ne pas pouvoir se rendre à Bangkok cette semaine ».

« Pour diminuer les risques de contamination par la COVID-19 et pour donner la priorité à la santé et la sécurité de sa délégation et de ceux avec qui il aurait pu être en contact », Antony Blinken a décidé d’écourter son voyage, indique le communiqué du porte-parole.

L’avion de la délégation américaine ne fera qu’une courte escale technique en Thaïlande, sans entretiens officiels à l’ordre du jour. Il regagnera ensuite les États-Unis.  

Bangkok devait être la troisième et dernière étape de ce voyage asiatique, après Jakarta et Kuala Lumpur. Le secrétaire d’État avait commencé sa tournée autour du monde par sa participation à une réunion ministérielle du G7 à Liverpool, au Royaume-Uni, au cours du week-end, et devait initialement s’arrêter à Hawaii sur le chemin du retour.

Un journaliste qui accompagnait Antony Blinken dans ce long voyage qui devait initialement durer huit jours a été déclaré positif à son arrivée en Malaisie, dans la nuit de mardi à mercredi. Le département d’État a fait savoir qu’aucun autre membre de la presse ou des conseillers proches du ministre n’ont été testés positifs, sans plus de précisions.

Le journaliste qui a été déclaré positif devra rester à Kuala Lumpur à l’isolement conformément aux réglementations locales avant de pouvoir repartir.

À Jakarta, le secrétaire d’État a évoqué mardi dans un discours la stratégie des États-Unis pour la région indopacifique, qui consiste à renforcer les alliances et favoriser la prospérité des pays asiatiques pour contrer les actes « agressifs » de la Chine.